Le BIK défend le métier d’agriculteur
Le BIK soutient activement la proposition de loi des sénateurs Laurent Duplomb et Franck Menonville visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur et a coorganisé avec 11 filières la conférence de presse du 22 janvier visant à rappeler la nécessité de l’adoption rapide de cette proposition.
Pour le kiwi, sur les 35 usages existants en Europe, seuls 9 sont correctement pourvus, mais 3 des 4 usages les plus importants pour la culture ne le sont pas, et le 4e est en grand danger de ne plus l’être. Sur les 46 matières actives d’intérêt fort en kiwi homologuées en Europe, seules 9% d’entre elles sont autorisées en France (contre 56% en Italie par exemple). Pour l’arboriculture en général, la perte de productivité est énorme, notamment en raison de la disparition de solutions de lutte contre les nuisibles.
L’accès à l’eau, crucial pour la lutte contre le gel de printemps mais également pour l’irrigation du kiwi, demeure un autre enjeu majeur. Il est urgent de sécuriser cette ressource essentielle pour nos cultures.
Il est temps de mettre fin à ces distorsions de concurrences intra-européennes qui nous étouffent. Les kiwiculteurs, comme leurs collègues, appellent donc à une adoption rapide de cette proposition, seule voie pour préserver la compétitivité du secteur et garantir la sécurité alimentaire.