
La recherche expérimentation au BIK : micro-injection et irrigation
Le Bureau national Interprofessionnel du Kiwi (BIK) continue ses travaux de recherche-expérimentation afin d’apporter des réponses et des solutions aux soucis qui peuvent être rencontrés par certains producteurs. Zoom sur les travaux de micro-injection et d’irrigation.
La micro-injection comme moyen de défense
La micro-injection est une méthode de protection des cultures préventive qui consiste à réaliser une à une plusieurs injections par an dans la plante. Dans certains cas, cette méthode pourrait permettre de remplacer la pulvérisation. Par ailleurs, elle est d’ores et déjà homologuée dans la lutte contre le charançon rouge des palmiers.
Le CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes), en partenariat avec le CTEV (Centre d’Expertise en Techniques Environnementales et Végétales) a mené une première étude démontrant que la micro-injection fonctionne très bien sur le kiwi, avec une bonne répartition du produit injecté. En 2023 et 2024, des essais sont mis en place sur un verger de kiwi, afin de tester deux simulateurs de défense, en vue de lutter contre PSA.
L’irrigation : question essentielle en kiwi
Le kiwi est une plante sensible à la sécheresse, mais également aux excès d’eau. C’est en ce point que la gestion de l’irrigation constitue un point clé concernant la conduite du kiwi. De ce fait, le BIK a choisi de mener un essai, débutant au printemps 2023, pour étudier l’effet des systèmes d’irrigation sur le kiwi.
Ainsi, les systèmes de micro-jet et de goutte-à-goutte seront comparés, de même que différents emplacements de distributeurs. Le but premier est de connaître la répartition de l’eau dans le sol (bulbe d’irrigation) et, de fait, la répartition des racines et leur activité. Des variables au niveau de l’appareil végétatif seront également mesurées telles que la surface foliaire, la taille des fruits et la longueur des pousses. L’objectif de ces mesures est de connaître les effets sur la production et le développement, mais également de déceler un potentiel stress hydrique engendré.
DATE DE PUBLICATION
16/05/2023
AUTEUR
L’équipe du BIK
CREDIT PHOTO
CTIFL