Le froid entre dans nos maisons… et avec lui, la punaise diabolique !
Le froid entre dans nos maisons... et avec lui, la punaise diabolique ! Oubliez les citrouilles et fantômes en tout genre, la vraie créature d’Halloween c’est elle !
Le froid entre dans nos maisons... et avec lui, la punaise diabolique ! Oubliez les citrouilles et fantômes en tout genre, la vraie créature d’Halloween c’est elle !

Venue d’Asie de l’Est et introduite accidentellement en France depuis 2012, la punaise diabolique forme de gros amas grouillants pouvant compter des centaines d’individus dès que les températures baissent et que les jours se raccourcissent. Sur les murs, derrière les volets, ou bien même dans des arbres morts, on la retrouve cherchant à s’abriter pour l’hiver. En effet, ces agrégations, accentuées par une phéromone, permettent aux punaises de trouver des sites d’hivernation sûrs et confortables pour l’hiver.
La punaise diabolique n’est pas seulement une colocataire envahissante qui adore se glisser dans les draps ou les poches de pantalon, c’est aussi une réelle menace pour de nombreuses cultures à travers le monde. En piquant les plantes cultivées, dont notamment les parties fructifères qu’elle affectionne particulièrement, elle peut entraîner des pertes économiques très importantes pouvant atteindre plusieurs millions d’euros. La culture de kiwi française n’est malheureusement pas épargnée par ce petit vampire phytophage.


Dans le but de réduire les populations de la punaise diabolique, le BIK contre-attaque en collaboration avec d’autres filières au travers du projet PACTE ! Depuis le début du mois de septembre, nous tentons de développer une méthode lutte utilisant le comportement hivernal de la punaise diabolique. En effet, nous testons des pièges qui permettraient de capturer un grand nombre d’individus simultanément lorsque ceux-ci forment les agrégations et recherchent un site d’hivernation adéquat. Ainsi, en agissant sur les populations hivernales, nous pouvons agir sur la future génération de punaise en été, à l’origine des dégâts dans les cultures.
Projet financé par FranceAgriMer dans le cadre du programme Parsada, avec le soutien du MASAF.